Les différentes
branches de la famille de Chalendar
La famille de Chalendar est apparue à Chassiers,
dans le Vivarais, en Ardèche au début du XIVè
siècle.
Elle se divisa rapidement en 6 branches, qui prirent l'appellation
du fief ou des terres possédées :
Seules les deux dernières branches, Chalendar du
Velay et de Lorraine, sont actuellement actives.
Les premiers Chalendar de Chassiers
notaire
blason : "D'azur au lévrier d'argent, avec trois étoiles
d'or en chef"
17 juillet 1325
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arrêt de Josselin
Berschonis, procureur du roi, le proclamant exempt du droit de franc
fief
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1355
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il signe, comme
notaire, un acte passé entre Reymond de Voguë et Pierre
Valadier
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- Jacques Claude de Chalendar
notaire apostolique à Chassiers
1360
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il fonde, sous
le choeur de l'église Saint Hilaire de Chassiers, la "chapelle
basse", renommée ensuite Notre Dame des Roses
ce caveau de sépulture est ouvert à
tous les Chalendar
son entretien et son patronage sont réservés
à la branche des Chalendar de Villeneuve de Berg
dans l'acte de fondation figurent son fils Pierre et ses
petits-enfants (Bertrand, Aymon et Jeanne)
s'agit-il du premier Jacques ou de son descendant, Jacques
Claude ?
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1370
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restauration de
l'église Saint Hilaire de Chassiers, aux voutes de laquelle
se trouve le blason des Chalendar
acte effectué en présence de son fils, Pierre,
et de l'évèque de Viviers pour un prix de 680 livres
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1389
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mariage avec Jeanne
(Jeannette) de Chassiers, dernière dame de Chassiers, qui
lui apporte le château de Chassiers
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1399
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des Lettres établissent
que sa noblesse date de plus de trois générations
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1439
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signalé
comme étant un notaire apostolique
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Le seigneur de Chassiers était l'Evèque
de Viviers. Cependant, aux XIIIè et XIVè siècles,
il y eut parfois "parérie", c'est-à-dire que d'autres personnages
étaient nommés coseigneur de Chassiers. Ce fut le cas
de Pierre de Chassiers, grand-père de Jeanne de Chassiers. Celle-ci
portait de ce fait le titre de Dame de Chassiers et, étant la
dernière de sa lignée, apporta le château de Chassiers
à la famille de Chalendar. C'est pourquoi, sans être les
véritables seigneurs du lieu, les Chalendar purent exercer un
certain nombre de droits seigneuriaux.
2 juin 1432
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établissement
de son testament
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1451
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participe aux
Etats du Languedoc, à Toulouse, en compagnie de l'évèque
de Viviers
les Etats reconnaissent qu'il a prouvé sa noblesse
au delà de trois générations, et qu'il doit être
maintenu gentilhomme
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1474
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il fait don du
château de la Motte, à Chassiers, à son fils aîné,
Guigon de Chalendar
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seigneur de Merzelet, seigneur de la Motte, coseigneur de Vinezac
lieutenant du bailli du Vivarais à Villeneuve de Berg
marié à Pétronille (Peyronnelle) Le Franc,
qui est la soeur de Jean Le Franc, évèque d'Orange
1474
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son père,
Bertrand de Chalendar, lui fait don du château de la Motte, à
Chassiers
il devient ainsi seigneur de la Motte
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20 février
1486
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devient coseigneur
principal de Vinezac, par voie d'échange avec Alzas de Joanas
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janvier 1487
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commissaire
aux Etats du Vivarais, tenus à Privas
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25 octobre 1491
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commissaire
aux Etats du Vivarais, tenus à Aubenas, sous la présidence
du baron de Montlor
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18 avril 1492
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transaction
avec les habitants de Vinezac
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6 septembre
1507
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établissement
de son testament, en présence de ses trois frères (Armand,
Pierre et Guillaume) et de son épouse
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Son fils aîné, Aymé, seigneur de Vinezac,
épousa Marguerite de la Motte, à Chassiers. Par ce mariage,
il devint seigneur de la Motte et s'établi dans le château.
Leur fils aîné, Guillaume, fut chargé par son père
de porter le nom et les armes de la Motte.C'est ainsi que naquit la branche
des Chalendar de la Motte .
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Il est le chef de la branche des Chalendar
de Cornillon .
source principale : La grande majorité
des renseignements sur la famille de Chalendar provient d'un manuscrit
familial, dont l'auteur a souhaité rester dans l'anonymat. Lorsqu'il
n'est pas précisé d'autre source, les données
proviennent de ce manuscrit.
En reprenant ces renseignements, j'ai souhaité permettre
aux Chalendar, ou à leurs descendants, d'accéder
à cette précieuse source d'information sur leurs
ancêtres. J'espère ne pas avoir commis d'impair,
et m'en excuse profondément si tel est le cas.